Skip to content

BRAINE-LE-TRANSIT (infernal), ou la problématique de mobilité de passage à Wauthier-Braine-le-Château

L’heure du constat et à l’action.

 

Braine-le-Château est une commune semi-rurale agréable à plus d’un titre. Disposant d’un nombre important d’associations, de mouvements de jeunesse ou autres clubs de sport, elle a su garder une vie villageoise active importante et dynamique. Traversée par plusieurs grands axes régionaux, elle est malheureusement de plus en plus victime d’un trafic de passage trop important.

 

Bien - trop bien ! - située, proche des sorties de l’E19 d’Haut-Ittre et de Wauthier-Braine et relativement proche des sorties de l’E19 de Hal et de l’A8 à Tubize ; à 25 km de Bruxelles et au milieu de plusieurs villes de plus en plus attractives : Nivelles, Tubize (dont le grand projet de Clabecq à moins de 5km), Braine-l’Alleud, … . Son problème principal est donc certainement le trafic de transit important et croissant fortement d’année en année. Les voiries régionales vite engorgées, amènent de la pollution environnementale et sonore.

 

Hors des heures de pointe, les véhicules roulent de manière parfois inappropriée, induisant un sentiment d’insécurité. Le transit des nombreux poids lourds engendre, lui, des dégâts aux habitations mitoyennes des voiries du centre du village.

 

En heures de pointe, les navetteurs impatients empruntent trop rapidement les rues inadaptées des quartiers résidentiels pensant ainsi gagner du temps. Des mesures de circulation ont été testées et ne sont efficaces qu’en rendant alors la vie compliquée à d’autres citoyens brainois. Ça ne peut plus durer … 

Aussi, trois infrastructures scolaires accueillant des enfants de l’enseignement fondamental se trouvent le long de l’axe le plus problématique, la N246, la sécurité devrait donc y être maximale.

 

Voilà le constat : Braine-le-Château est victime de sa position géographique traversée de part en part par deux voiries régionales importantes. Des solutions multimodales sont en cours de réalisation (Ravel, amélioration des lignes TEC) mais seront-elles suffisantes ? Il est permis d’en douter.

 

Il est l’heure de passer à l’action !

 

De notre côté :

1.    (Pré)Ravel : la commune de Braine-le-Château, après avoir attendu de longues années (depuis 2009) le Ravel régional de la ligne 115, a fini par investir elle-même (avec subsides régionaux et provinciaux dans un pré-Ravel aux mêmes caractéristiques qu’un véritable Ravel depuis 2015 (premier tronçon) jusqu’à maintenant pour le voir finalisé en 2024 …

 

 

2.    Aménagements de voiries pénétrantes : avec la Zone de police, nous tentons d’améliorer au jour le jour la sécurité routière de nos voiries communales victimes de ce trafic de transit. Depuis 2015, près de 250.000€ ont été investis (budgets extraordinaire et ordinaire) dans des aménagements amovibles utiles à cette sécurisation : peinture, signalisation, ralentisseurs, bollards de bois…

Nous avons également pris la décision de fermer certaines voiries, non adaptées à ce type de trafic de transit pour le bien-être des riverains mais souvent au désarroi de nos autres concitoyens.

 

3.    Campagne de sensibilisation 

 

Depuis ce 12 février, une campagne de sensibilisation a été mise en place aux différentes entrées du village.

L’objectif est simple : conscientiser l’automobiliste de l’impact de son passage sur nos routes. Conscients qu’il est difficile de ne pas traverser notre village, il nous semble important que chacun fasse cette traversée de façon respectueuse, calme et… lente 😉

 

Chacun sera toujours le bienvenu à Braine-le-Château. Que ce soit pour y faire des achats dans nos commerces locaux, y travailler, y découvrir notre patrimoine, ou encore autre chose. Mais l’impact de ces trajets en voiture ne doit pas être minimisé. C’est ensemble que l’on peut faire en sorte que chacun continue à y trouver sa place : automobilistes, riverains, piétons, cyclistes, …

 

 

Voici ce que nous demandons à la Région wallonne :

 

I.      Un plan global à long terme (2034-35) doit être (re)pensé avec la Région et les communes voisines afin de stopper ou diminuer drastiquement le trafic de transit.

 

II.     A moyen terme (horizon 5/10 ans), les voiries régionales du centre du village doivent être réaménagées avec des dispositifs appropriés et agréables qui doivent intégrer de vrais trottoirs avec bordures hautes pour sécuriser les piétons, des pistes cyclables, des arbres, du stationnement pour les riverains, …

 

III.   A court terme :

1.    Mesures objectives des nuisances (pollution de l’air, pollution par le bruit, fissuration des façades…). 

2.    Marquage au sol devant les écoles. 

3.    Transports en commun : l’offre en bus TEC s’améliore d’année en année. Tant mieux principalement pour les jeunes se rendant aux écoles secondaires des villes voisines. Elle reste néanmoins insuffisante pour réellement attirer les navetteurs.

4.    Les trottoirs des voiries régionales doivent être praticables pour tous et a fortiori les moins valides.

5.    L’ajout d’un radar tronçon sur la N246 au centre du village.